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 |  Sujet: Un mouton, deux moutons ~ PV. Saphyr Mar 31 Mar - 2:19 | |
| Assise dans l'herbe fraiche, je regardais les alentours sans vraiment porter attention. Le temps s'était arrêté pour moi. La journée était passée à vitesse grand V et voilà que tout s'arrêtait d'un coup. J'avais attendu ces heures de liberté toute la journée, depuis quelques jours tout ce que j'espérais était bien clair; de la solitude. J'avais un énorme besoin de respirer, j'étais le genre à stresser pour tout ce qu'il peut arriver. Le stresse me stimule en fait, mais parfois il vaut mieux respirer. De plus, l'année venait de commencer que tout déboulait rapidement. Parfois j'envie le soleil, il n'a qu'à veiller sur nous d'un œil attentif, il n'a pas peur du temps ou de quoi que ce soit, quelle belle vie! Je fis un sourire à cette pensée un peu débile que je venais d'avoir. Mes parents me manquaient en plus, ce qui en rajoutait sur mes épaules. Il vaut mieux préciser que ce n'est pas mes parents qui sont le plus familier avec les hiboux. Je poussai un soupir effaçant ces mauvaises pensées. « Arrête de te tourmenter Ayoleen, ça ne sert à rien. » me chuchotai-je. J'avais besoin d'être encouragée et quoi de mieux que des encouragements de ma part? Je n'avais pas l'habitude d'être aussi solitaire, recherchant pour la plupart du temps, la compagnie de mes pairs et tout cela me donnait une impression d'anormalité. Je ne me reconnaissais pas beaucoup dans ce genre de caractère. Sans doute que ce n'était qu'un passage, un passage dont j'avais besoin. Je décidai alors de m'accroupir sur l'herber, observant attentivement les nuages jouant dans le ciel. J'aimais m'amuser à chercher des formes, des dessins ou mêmes des souvenirs. Un énorme sourire sur les lèvres, je n'ai pus m’empêcher de m’écrier;
« Tiens il y a un dinosaure par là. »
En voyant le regard interrogé que me jetaient d'autres étudiants, je commençai à rire. Ça devait être une belle scène que de voir une étudiante sur le sol qui se tord de rire en hallucinant des dinosaures. Heureusement que certaines personnes sont encore plus anormales, sinon j'aurais été bonne pour l'infirmerie. Je me calmai finalement après cinque belles minutes. Reprenant ma respiration petit à petit et sentant les battements de mon cœur qui ralentissait, je fermai les yeux. J'étais sereine contrairement à tout à l'heure, comme quoi le rire est réellement un remède. J’aimais me sentir en paix avec moi-même. Je repoussai les quelques mèches trainant sur mon visage et rouvrit les yeux de nouveau. Rien n’avait changé, j’étais toujours au parc de Poudlard. J’entrepris d’enfin me lever. Je me donnai donc un élan et retomber sur mes pieds manquant de peu de retomber. J’époussetai ma robe, je portais comme d’habitude l’uniforme de Poudlard aux couleurs des serdaigles. J'étais heureuse d'avoir été choisie pour entrer à serdaigle pour maintes raisons et l'une d'elle étant le fait que le bleu et le gris sont dans mes couleurs. Je sais que ce n'est pas une raison digne de ce nom, mais on a tous des raisons débiles parfois... Après avoir enlevé la poussière, je commençai à marcher. Je ne me rendis pas loin par contre. Quelques pas et j'arrêtai. Je m'étais rendue à un arbre, un arbre normal qui ne bougeait pas. J'allai m'accroupir sous cet arbre et je repris où j'étais tout à l'heure. En fait, j'avais changé d'endroit, car je n'aimais pas sentir le soleil me chauffer le visage. Un coup de soleil est si vite arrivé. Je refermai donc les yeux, mais cette fois pour de bon. Je ne savais pas ce que je faisais et je n'y avais pas du tout pensé, mais je m'endormis d'un sommeil très profond. Quelle idiote parfois je fais. |
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