Saphyr Lorelya Rehylde
▬ angelic admin ; you should never underestimate a girl. not even me.
— année scolaire : fourth grade . — mood : irrévocablement amoureuse, malgré le temps et l'espace .
« It is all about me » — who i really am: i met death, and became an angel. — relationships:
| Sujet: into the wild; (pv.shakespeare) Mar 12 Mai - 19:05 | |
|
« Dieu n'a pas créé l'homme et la femme l'un après l'autre. Il a créé deux corps jumeaux unis qu'il a tranchés depuis le jour où il a créé la tendresse. »
|
J'aimais la routine. Non sérieusement. Se lever le matin, prendre sa douche, descendre dans la grande salle pour aller prendre son petit déjeuner, regarder son emploi du temps pour savoir quel cours était à 9h. Bref, les trucs habituels quoi.Enfin, il n'y a rien de bien réjouissant non plus. D'autant plus que, depuis cette année, j'avais un emploi du temps des plus chargés, tel celui du ministre de la magie, et que de ce fait, j'avais de plus en plus de mal à réussir, ne serait-ce qu'à entrapercevoir celui qui depuis cet été était mon époux. Malgré toute la volonté du monde, je n'arrivais pas à vivre sans lui. J'essayais de me concentrer en cours, de suivre, de poursuivre ma vie en compagnie de mes camarades de Gryffondor. Je regrettais que Shakespeare ne soit pas dans la même maison que moi. Lui était à Serdaigle. La maison des travailleurs. Mouais. C'était vite dit. Je voyais beaucoup de Serdaigle dans les couloirs en train de faire des bêtises, de faire n'importe quoi. Poudlard était devenu une jungle, à proprement parlé. Et puis bon, celui qui a touché mon cœur était un serdaigle, alors je n'avais rien contre eux. Pas vraiment du moins. Certains étaient des plus adorables, d'autres des plus odieux. C'est une question de chance : soit vous tombez sur la bonne personne, soit vous vous faites rejeter comme une vieille bombabouse. J'avais eu de la chance, j'étais tombée sur la bonne personne. Quelques jours plus tôt, j'étais montée à la volière - enfin, montée, c'est un bien grand mot puisque elle est quand même tout en haut du tour, qui en plus était à l'opposé de la tour de Gryffondor - pour envoyer une lettre par voie hiboustale, dans le but de lui envoyer une lettre pour lui donner rendez vous en ce jour, à douze heures précises, dans le parc, près de notre arbre fétiche. Au plus l'heure de ce rendez-vous approchait, plus mon cœur s'affolait. En plus, il n'y avait aucune raison valable. Il était mien, je le connaissais de tout mon être, et je l'aimais à en perdre la tête. Mais à chaque fois que je le voyais, il me faisait l'effet du premier jour. Comme quoi les sentiments ne s'éteignent pas, quand la passion est tellement forte. Comme d'habitude, je m'étais préparée soigneusement, et vérifiant chaque détail de mon apparence : cheveux, visage, yeux, vêtements. Je ne voulais pas me montrer en souillon devant lui. Il ne m'avais jamais vue en survêtement, et il avait bien raison : j'étais une horreur lorsque je ne prenais pas soin de ma personne. Peut-être que je voulais être la plus belle, pour ne pas qu'il tombe dans les bras d'une autre... Qu'importe, je descendis de mon dortoir, et croisai dans la salle commune mon amie depuis le début de l'année, Elleonor. « Salut Elly ! Désolée je ne peux pas rester longtemps, j'ai rendez-vous dans 10 minutes avec Shakespeare, et il faut que je me dépêche. Et comme je ne peux transplaner dans l'enceinte du château, il faut que je me grouille ! Par la barbe de merlin, je vais encore me faire engueuler moi, je vais arriver en retard, comme toujours. » D'un coup d'œil entendu, Elleonor me fit comprendre qu'elle avait entièrement compris ce que je voulais dire. En effet, elle était la seule à être au courant de mon secret dans tout le château. Cela s'explique par le fait qu'elle avait été ma demoiselle d'honneur. D'un sourire, elle me souhaita une bonne après midi. Je passais le portait de la Grosse Dame en courant, et j'eus même le droit à une remarque de sa part. « Vous pourriez dire bonjour tout de même ! Non mais, ces enfants, je vous jure ! Et le merci, ça n'existe pas dans le monde des gamins ? » Ce qu'elle venait de me dire m'importait peu. Il fallait absolument que je me dépêche. Je m'excuserais ce soir lorsque je rentrerais. Je me hâtai dans les couloirs, et heureusement que personne n'était dans mon chemin, j'aurais bousculé tout le monde tant je courais vite. Sixième étage. Cinquième étage. Quatrième étage. Troisième étage. Deuxième étage. Premier étage. Rez-de-chaussée. Ouf j'y étais. Enfin presque. Je jetai un coup d'œil furtif à ma montre : onze heure cinquante huit. Lui qui était toujours très ponctuel, il était sûrement déjà là. Quelle engueulade j'allais me prendre... Une fois dans le hall d'entrée, je courais toujours, mes cheveux devaient être dans un de ces états, je ne vous raconte pas. Une fois avoir mis le nez dehors, je me rendis compte que j'avais sur-estimé la météo. Je pensais qu'il faisait un peu plus chaud tout de même. J'étais simplement vêtue d'un jean bleu clair, et d'un débardeur blanc. L'été était encore là, mais je ne croyais pas que ça se rafraîchirait tant que cela. Je m'avançai de plus en plus vite vers l'arbre. De loin, j'aperçus une silhouette appuyée contre l'arbre. Il s'agissait de Shakespeare. Je le reconnaîtrais parmi mille. Au plus je m'approchai de lui, un sourire se dessina sur mon doux et frêle visage. Quant à lui, il faisait une tête bizarre. J'appréhendais de plus en plus ce qui allait suivre... « Salut mon cœur... Comment tu vas ? » Avant même qu'il ne puisse me répondre, et comme pour me débarrasser de tout soupçon, je pris son visage en coupe entre mes mains, et l'embrassais tendrement. Il me rendait mon baiser, mais je sentais quelque chose n'allait pas. Lentement, je me détachai de lui, et je le regardai fixement, en croisant les bras. De nombreuses idées me traversèrent l'esprit, des pensées que je m'efforçais de lui cacher, avec tout le mal du monde.
| |
|